Services
Dentisterie-orthodontie
Notre rôle La dentisterie prend en charge les pathologies de la dent et du parodonte, le tissu de soutien des dents. L’orthodontie est axée sur la correction des anomalies d’alignement dentaire et des malocclusions. Image Nous nous vouons à la préservation et à la promotion de la santé buccodentaire, en nous focalisant sur le traitement des affections dues aux caries et aux complications associées. Cette mission, au carrefour de l’esthétique et de la fonctionnalité, s’orchestre en collaboration étroite avec nos collègues de la stomatologie, de l’ORL, de la pédiatrie et autres Dr Fairouz Ben Abdelouahed Directrice du service inter hospitalier de dentisterie-orthodontie de l’H.U.B Nos spécialités Le service inter hospitalier de dentisterie-orthodontie de l’H.U.B compte plusieurs sous-disciplines et consultations spécialisées, qui forment un complexe synergique :La dentisterie générale opératoire assure des interventions primaires et restauratrices, couvrant les aspects conservateurs et prothétiques du traitement des caries, le détartrage et les bilans annuels de santé buccodentaire.L’orthodontie offre des protocoles interceptifs, adaptés aux enfants et concentrés sur la modulation de la croissance osseuse crâniofaciale, ainsi que des traitements classiques ou « invisibles » pour adolescents et adultes.La dentisterie pédiatrique, à cheval entre l’Hôpital Erasme et l’HUDERF, propose des soins dentaires pour les enfants coopérants ou à besoins spécifiques (phobiques dentaires, porteur ou porteuse de handicap, etc.). Les soins peuvent être réalisés sous sédation consciente ou anesthésie générale.   La consultation d’occlusodontie et de douleurs orofaciales s’occupe des troubles de l’articulation temporomaxillaire et des douleurs d’origine non dentaire, associées ou non à des maux de tête et/ou des troubles du sommeil.L’endodontie consiste en une thérapie canalaire (dévitalisation) et la gestion des pathologies de la pulpe dentaire.La consultation dédiée aux patients et patientes oncologiques, en collaboration avec les médecins de l’Institut Jules Bordet, propose un suivi buccodentaire avant, pendant et après certains traitements anticancéreux.La réhabilitation prothétique est engagée dans la conception, la fabrication et la mise en place de prothèses dentaires amovibles (dentier) ou fixes sur dent ou sur implant.La consultation des hygiénistes buccodentaires vise à préserver et optimiser la santé buccodentaire. L’accent est mis sur l’éducation thérapeutique et les soins préventifs.La parodontologie traite les maladies de la gencive, du ligament et de l’os soutenant les dents. Elle propose des techniques chirurgicales à visée esthétique, de régénération tissulaire et osseuse ou d’allongement de la couronne de la dent.La dentisterie esthétique vise à restaurer et à embellir le sourire à travers diverses interventions, telles que le blanchiment dentaire, la pose de facettes ou la réalisation de bridges et de couronnes.La consultation d’urgence, sans rendez-vous, est destinée à soulager une douleur dentaire aigüe (« rage de dents ») ou chronique ou à prendre en charge un traumatisme dentaire d’origine accidentelle, par exemple. L’implantologie : en utilisant des techniques chirurgicales avancées et des matériaux biomimétiques, elle permet la substitution des racines dentaires manquantes, offrant ainsi une base solide pour les prothèses fixes ou amovibles.  Notre équipe Image Nos médecins spécialistes Recherche Le service interhospitalier de dentisterie-orthodontie de l’H.U.B initie et conduit des projets de recherche multidisciplinaires visant à intégrer davantage la santé buccodentaire dans le panorama général des soins de santé. Enseignement Le service interhospitalier de dentisterie-orthodontie de l’H.U.B assure et proposela formation clinique des étudiants et étudiantes en sciences dentaires ;une formation dans le cadre des masters complémentaires en dentisterie générale et en orthodontie et des certificats universitaires en dentisterie pédiatrique, en endodontie et en implantologie ;des formations continues dans divers domaines de spécialité.
Dentisterie/Orthodontie - Erasme
Problématique de santé
Dénutrition
Qu'est-ce que la dénutrition ? La dénutrition est un état où le corps ne fonctionne pas correctement parce qu’il manque de nutriments essentiels. Ces nutriments sont les glucides, les lipides et les protéines, aussi appelés macro-nutriments. Image Il y a plusieurs raisons pour lesquelles quelqu’un pourrait manquer de ces nutriments :  Ils ne s’alimentent pas suffisamment.  Leur corps ne peut digérer ou absorber la nourriture ingérée.  Ils ont une maladie grave qui change leurs besoins. Dans ce cas, on évoquera la dénutrition associée à la maladie.  En plus des macro-nutriments, notre corps a besoin de micro-nutriments comme les vitamines, les oligo-éléments et les minéraux. Les raisons d’un manque de micro-nutriments peuvent être différentes des raisons d’un manque de macro-nutriments. Prise en charge Pour prendre en charge la dénutrition, plusieurs étapes sont nécessaires :  Dépistage précoce des patients à risque : Il est important de détecter les patients à risque de dénutrition dès que possible, lors du premier contact avec le patient, en consultation ou lors d’une admission à l’hôpital.  Diagnostic de dénutrition : posé quand une combinaison d’une cause et d’une conséquence visible (perte de poids involontaire, indice de masse corporelle (IMC) plus bas que la normale, ou diminution de la sa masse musculaire ou la force).  Fixation d’objectifs nutritionnels : Les professionnels de santé fixent des objectifs d’apport en énergie et en protéines pour enrichir son alimentation.  Vérification de la prise alimentaire : On vérifie si le patient atteint ces objectifs. Si ce n’est pas le cas, on peut lui proposer des compléments nutritionnels oraux à prendre en dehors des repas.  Nutrition entérale : Si les compléments nutritionnels ne suffisent pas, on peut envisager une nutrition entérale. Cela signifie que le patient reçoit de la nourriture par une sonde qui va jusqu’à son estomac.  Nutrition parentérale : En dernier recours, si la nutrition entérale ne suffit pas, on peut envisager une nutrition parentérale. Cela signifie que le patient reçoit de la nourriture directement dans ses veines.  La prise en charge de la dénutrition nécessite une collaboration étroite entre différents professionnels de santé, comme les médecins, les diététiciens, les infirmiers, les logopèdes et les pharmaciens. Cas concrets ll y a plusieurs situations où les gens peuvent devenir dénutris et avoir besoin d’une aide spéciale pour manger. Par exemple :  Les personnes atteintes d’un cancer du tube digestif supérieur peuvent avoir du mal à manger suffisamment. Elles peuvent avoir besoin d’une sonde qui va dans leur estomac ou leur intestin grêle pour les aider à manger.  Les personnes qui ont un trouble des conduites alimentaires comme l’anorexie peuvent aussi devenir dénutries. Elles peuvent avoir besoin temporairement d’une nutrition entérale, c’est-à-dire d’une nourriture spéciale qui est adaptée à ce qu’elles peuvent utiliser.  Après une chirurgie de l’obésité, les patients peuvent absorber certains nutriments en quantité insuffisante. Ils ont besoin de compléments nutritionnels pour aider à prévenir cela.  Après un accident vasculaire cérébral, les patients peuvent avoir du mal à avaler. Ils peuvent avoir besoin d’une alimentation à texture adaptée, ou parfois d’une nutrition entérale par sonde si leur niveau de conscience est abaissé.  Focus Le suivi de la nutrition entérale ou parentérale à domicile est assuré par une équipe multi-professionnelle expérimentée (médecins, diététiciens, infirmiers). Ils participent à la mise en place des sondes, à l’éducation des patients et de leurs proches, à l’organisation des consultations pour un suivi rapproché. Plusieurs centaines de patients bénéficient de ce type de suivi à Erasme. Nous avons toutes les structures nécessaires pour détecter, prendre en charge et suivre les patients par une équipe pluridisciplinaire avec une grande expertise et un véritable savoir-faire.    Nous avons développé une expertise particulière dans le suivi des problèmes nutritionnels des patients porteurs d’une maladie du pancréas, et de l’œsophage, pour lesquels l’hôpital Erasme est centre expert, grâce à notre équipe dédiée et à nos technologies de pointe.   Le centre agréé pour la nutrition parentérale dispose d’une équipe pluridisciplinaire qui travaille en étroite collaboration pour assurer une prise en charge optimale des patients nécessitant une nutrition parentérale au long cours suite à des maladies intestinales bénignes ou cancéreuses.  L’hôpital Erasme est un lieu de choix pour les patients à la recherche de soins de haute qualité pour le suivi de maladies qui nécessitent une prise en charge nutritionnelle spécialisée de longue durée.  Nos spécialistes Services associés Publications ESPEN practical guideline on clinical nutrition in acute and chronic pancreatitis. Arvanitakis M, Ockenga J, Bezmarevic M, Gianotti L, Krznarić Ž, Lobo DN, Löser C, Madl C, Meier R, Phillips M, Rasmussen HH, Van Hooft JE, Bischoff SC. Clin Nutr. 2024 Feb;43(2):395-412.  Dietary strategies in non-alcoholic fatty liver disease patients: From evidence to daily clinical practice, a systematic review. Hadefi A, Arvanitakis M, Trépo E, Zelber-Sagi S. United European Gastroenterol J. 2023 Sep;11(7):663-689. Percutaneous endoscopic jejunostomy: when, how, and when to avoid it. Gkolfakis P, Arvanitakis M. Curr Opin Gastroenterol. 2022 May 1;38(3):285-291.  Lien vers Array Risque de dénutrition et dénutrition avérée : actualisation des critères de diagnostic. Preiser JC, Farine S. Rev Med Brux 2022;43(1):7-11. 
Dénutrition
Services
Département infirmier
Notre rôle Le Département infirmier de l'Hôpital Erasme a pour mission d'assurer des soins de qualité au patient de façons préventive, curative et palliative, mais également de participer aux missions d’enseignement, de recherche et de formation pour les professionnels de santé. Un modèle orienté vers plus de partenariat avec le patient et ses aidants proches, pour une prise en charge globale et concertée du patient, a été mis en place. Image Image Nos spécialités Le Département infirmier de l'Hôpital Erasme s’inscrit dans une évolution de la médecine, de la société et des attentes des patients. Il a, en partenariat avec l’Ecole de Santé Publique, la Haute Ecole Libre de Bruxelles Ilya Prigogine et la Faculté des Sciences infirmières de l’Université de Montréal, conçu un modèle orienté vers plus de partenariat avec le patient et ses aidants proches, pour une prise en charge globale et concertée du patient. Si le fondement des soins reste (et restera) avant tout la mise en œuvre de bonnes pratiques, la qualité et la sécurité, l’amélioration continue concerne également le relationnel, l’accueil, la connaissance de la personne soignée, de ses valeurs, ses préoccupations, ses ressources, ses objectifs et ses choix. En un mot : de sa singularité.Il s’agit donc moins de prendre en charge le patient que de s’ajuster à ce qu’il est, à ce qu’il souhaite pour lui-même, axant alors notre partenariat sur la motivation à soutenir. Le Département infirmier est dès lors dans une relation de co-construction de son projet de de soin, en respect avec les valeurs de l’ULB, et tout spécialement au Libre Examen. C’est à cela que chaque membre du Département infirmier s’associe, contribuant, par son travail au quotidien, à des soins de qualité, garantissant la sécurité et empreint d’empathie. Notre équipe Image Nos spécialistes Focus Humanisme, soins, technicité, multidisciplinarité... Voici quelques-uns des termes qui définissent le mieux ce que vous trouverez en rejoignant l'équipe infirmière de l'Hôpital Erasme. Demande de stage Offre d'emploi
Département Infirmier - Erasme
Services
Dermatologie
Notre rôle La dermatologie est la spécialité médicochirurgicale qui prend en charge les maladies liées à la peau, aux muqueuses et aux phanères (cheveux, ongles, poils) Image Image Outre les pathologies dermatologiques à proprement parler, d’autres maladies ou certains traitements peuvent aussi avoir un impact au niveau cutané. Raison pour laquelle les dermatologues collaborent souvent avec d’autres services médicaux ou chirurgicaux Pr Véronique Del Marmol Directrice du service interhospitalier de dermatologie de l’H.U.B Nos spécialités Le service interhospitalier de dermatologie de l’H.U.B est organisé en plusieurs secteurs : La dermatologie générale est souvent la voie d’entrée vers une autre consultation spécialisée. La dermatologie pédiatrique, à cheval sur l’Hôpital Erasme et l’HUDERF, prend en charge toutes les pathologies cutanées touchant les enfants.  La dermatologie oncologique, à cheval sur l’Institut Jules Bordet et l’Hôpital Erasme, prend en charge tous les cancers de la peau (mélanomes et autres) et les lymphomes cutanés, ainsi que les toxicités cutanées de certains traitements anticancer. Des méthodes innovantes de diagnostic précoce sont d’ailleurs disponibles.  Les urgences dermatologiques prennent en charge des problèmes aigüs et soudains. Exemples : réaction allergique, zona, infection cutanée, pied diabétique aigu, etc.  Les soins de plaies chroniques (notamment celles liées à un pied diabétique) sont effectués à l’Erasme Medical Center (EMC).  La Clinique d’allergologie prend en charge les allergies de contact, l’eczéma, l’urticaire et certaines maladies professionnelles se manifestant sur la peau. Ses activités sont à la fois diagnostiques (patch test, prick test, etc.) et thérapeutiques. Le centre de référence pour la maladie de Verneuil (ou hidradénite suppurée) est le seul centre en Belgique dédié à cette pathologie. Il fait partie d’ailleurs partie d’un Réseau européen de référence (ERN). ***mettre logo ERN + lien vers vidéo***  La consultation peau, cheveux et hormones s’occupe des pathologies dermatologiques qui peuvent avoir une origine hormonale. Exemples : hirsutisme, alopécie (chute de cheveux), pelades, acné récalcitrante, etc.   Une dermatologue tient une consultation en gynécologie pour les pathologies affectant les muqueuses génitales féminines. Exemples :  candidose vaginale, IST, condylomes, etc.  La consultation dédiée aux pathologies affectant les muqueuses génitales masculines. Exemples : IST, condylomes, etc.  La consultation du psoriasis (voir fiche dédiée).  La consultation des troubles de l’immunité suit les personnes qui ont bénéficié d’une transplantation d’organe ou sont atteintes d’un trouble inné ou acquis de l’immunité, ce qui les fragilise sur le plan cutané.  Des consultations conjointes avec d’autres spécialistes sont proposées pour  les maladies inflammatoires (comme l’arthrite psoriasique), avec la rhumatologie ; les maladies bulleuses auto-immunes et systémiques type lupus, avec la médecine interne ; la dermato-chirurgie avec la chirurgie plastique ; La dermato-pédiatrie avec la pédiatrie ;  les pathologies des muqueuses avec la gynécologie. La dermatologie esthétique propose notamment du laser pour la couperose et du laser CO2 pour les traitements de dermoabrasion.      Notre équipe Image Nos spécialistes Focus Le service interhospitalier de dermatologie de l’H.U.B est centre de référence et de formation pour l’imagerie non invasive. En combinant un microscope confocal et la tomographie à cohérence optique (LC-OCT), on peut par exemple voir dans l’épiderme, avec une résolution proche de la cellule. Ce qui permet de diagnostiquer certaines maladies sans devoir faire de prélèvement cutané (biopsie).    Image Recherche Le service interhospitalier de dermatologie de l’H.U.B mène de nombreuses recherches cliniques et translationnelles, particulièrement dans les maladies inflammatoires et les cancers. Il participe notamment à l’élaboration de registres de maladies (maladie de Verneuil/hidradénite suppurée), psoriasis, cancers de la peau, etc.). Ce qui permet de mieux comprendre leurs sous-types, leur évolution ou encore les réponses aux traitements.   
Dermatologie - Erasme
Article
Des avancées majeures dans la prise en charge du cancer de la prostate à l’H.U.B
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, il touche actuellement 1 homme sur 10 en Belgique. Grâce à l’expertise des équipes multidisciplinaires et à l’efficacité de techniques innovantes, l’Institut Jules Bordet, Centre du Cancer de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B), propose une prise en charge ultra-personnalisée aux patients et se positionne comme pionnier, à l’échelle nationale et internationale, dans la prise en charge et l’avancement de la recherche sur le dépistage, le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate.  Vers un diagnostic plus ciblé avec l’étude PANDORA   Pour diagnostiquer le cancer de la prostate plusieurs examens sont nécessaires, à commencer par un dosage du PSA dans le sang et un toucher rectal. Si ces examens évoquent la suspicion de cancer, une IRM peut être réalisée et dans certains cas, des biopsies de la prostate (prélèvement d’un ou de plusieurs fragments du tissu de la prostate) seront effectuées en complément pour affirmer le résultat. La biopsie prostatique est l’examen clé du diagnostic car il est le seul à confirmer la présence d’un cancer et rentre en compte dans le choix des options thérapeutiques. La réalisation de cet examen peut être responsable d’un certain inconfort pour les patients, d’un risque de complications (infection, saignement) et parfois de la mise en évidence de tumeurs dites indolentes (sur-diagnostic) qui peuvent ne pas nécessiter de traitement. Les experts de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles explorent donc des pistes alternatives à la biopsie. « L’étude PANDORA, soutenue par l’Association Jules Bordet, le Fonds Erasme et la Société Belge d’Urologie, pose l’hypothèse qu’en ajoutant un TEP/IRM au PSMA aux examens de diagnostic on pourrait mieux sélectionner les patients qui ont réellement besoin d’une biopsie prostatique et éviter ainsi la réalisation de biopsie inutile. Cette technique combine la détection d’une protéine surexprimée par la cellules cancéreuses la prostate (PSMA) grâce à la tomographie à émission de positons (TEP) et la résolution de l’IRM de prostate. » explique Romain Diamand, investigateur de l’étude PANDORA. S’il est surtout utilisé actuellement pour identifier les récidives du cancer de prostate, cet examen semble également des plus prometteurs pour aider au diagnostic de ce cancer.  Un traitement en radiothérapie plus efficace grâce à l’IRM-Linac   Grâce à son expertise et sa multidisciplinarité, l’Institut Jules Bordet propose une prise en charge du cancer de la prostate ultra-personnalisée. Depuis l’acquisition de l’IRM-Linac 1.5 T, possible grâce à un soutien de l’Association Jules Bordet, les avancées des traitements en radiothérapie sont fulgurantes. Cette machine, unique en Belgique, combine la puissance d’un accélérateur linéaire et la qualité d’image d’une IRM ce qui permet d’avoir des images de la tumeur en temps réel et donc d’améliorer la précision de la radiothérapie. « Pour le patient, ce type de traitement ultra-personnalisé avec adaptation quotidienne du traitement, permet d’épargner au maximum les tissus sains, de réduire les risques de toxicité par rapport aux machines classiques et de réduire le nombre de séances à 5 pour certains cancers de prostate. » explique François Xavier Otte, radiothérapeute à l’IJB   Les traitements focaux et peu invasifs apportent un nouvel espoir Dans le cas de tumeurs de petite taille et/ou détectées précocement, des traitements focaux et peu invasifs peuvent être prescrits en alternative à la chirurgie ou à la radiothérapie. Le principe consiste à ne traiter que la zone touchée par le cancer en laissant le reste de la prostate intact afin d'éviter les risques d'impuissance et d'incontinence. Il existe plusieurs types de traitements focaux : par ultrasons, par cryothérapie ou par laser. L'Institut Jules Bordet est le seul centre en Belgique à proposer un traitement focal avec la technologie HIFU (High Intensity Focal Ultrasounds). Celle-ci utilise des ultrasons extrêmement puissants pour détruire la tumeur. La recherche sur les traitements focaux est particulièrement prometteuse ; plusieurs études sont déjà en cours pour valider de nouveaux protocoles. L'ablation par micro-ondes s'est déjà imposée dans le traitement de plusieurs organes. "L'étude VIOLETTE vise à prouver son efficacité pour le cancer de la prostate grâce à des traitements ultrafocaux utilisant un protocole d'ablation par micro-ondes avec fusion d'images. Il s'agit d'une élimination très précise du ganglion tumoral, en vue d'une neutralisation sans altération des fonctions prostatiques", explique Alexandre Peltier, urologue et investigateur principal de l'étude VIOLETTE.