Dénutrition

Prise en charge

Pour prendre en charge la dénutrition, plusieurs étapes sont nécessaires : 

  1. Dépistage précoce des patients à risque : Il est important de détecter les patients à risque de dénutrition dès que possible, lors du premier contact avec le patient, en consultation ou lors d’une admission à l’hôpital. 

  1. Diagnostic de dénutrition : posé quand une combinaison d’une cause et d’une conséquence visible (perte de poids involontaire, indice de masse corporelle (IMC) plus bas que la normale, ou diminution de la sa masse musculaire ou la force). 

  1. Fixation d’objectifs nutritionnels : Les professionnels de santé fixent des objectifs d’apport en énergie et en protéines pour enrichir son alimentation. 

  1. Vérification de la prise alimentaire : On vérifie si le patient atteint ces objectifs. Si ce n’est pas le cas, on peut lui proposer des compléments nutritionnels oraux à prendre en dehors des repas. 

  1. Nutrition entérale : Si les compléments nutritionnels ne suffisent pas, on peut envisager une nutrition entérale. Cela signifie que le patient reçoit de la nourriture par une sonde qui va jusqu’à son estomac. 

  1. Nutrition parentérale : En dernier recours, si la nutrition entérale ne suffit pas, on peut envisager une nutrition parentérale. Cela signifie que le patient reçoit de la nourriture directement dans ses veines. 

La prise en charge de la dénutrition nécessite une collaboration étroite entre différents professionnels de santé, comme les médecins, les diététiciens, les infirmiers, les logopèdes et les pharmaciens.

Cas concrets

ll y a plusieurs situations où les gens peuvent devenir dénutris et avoir besoin d’une aide spéciale pour manger. Par exemple : 

  1. Les personnes atteintes d’un cancer du tube digestif supérieur peuvent avoir du mal à manger suffisamment. Elles peuvent avoir besoin d’une sonde qui va dans leur estomac ou leur intestin grêle pour les aider à manger. 

  1. Les personnes qui ont un trouble des conduites alimentaires comme l’anorexie peuvent aussi devenir dénutries. Elles peuvent avoir besoin temporairement d’une nutrition entérale, c’est-à-dire d’une nourriture spéciale qui est adaptée à ce qu’elles peuvent utiliser. 

  1. Après une chirurgie de l’obésité, les patients peuvent absorber certains nutriments en quantité insuffisante. Ils ont besoin de compléments nutritionnels pour aider à prévenir cela. 

  1. Après un accident vasculaire cérébral, les patients peuvent avoir du mal à avaler. Ils peuvent avoir besoin d’une alimentation à texture adaptée, ou parfois d’une nutrition entérale par sonde si leur niveau de conscience est abaissé. 

Focus

Le suivi de la nutrition entérale ou parentérale à domicile est assuré par une équipe multi-professionnelle expérimentée (médecins, diététiciens, infirmiers). Ils participent à la mise en place des sondes, à l’éducation des patients et de leurs proches, à l’organisation des consultations pour un suivi rapproché. Plusieurs centaines de patients bénéficient de ce type de suivi à Erasme. Nous avons toutes les structures nécessaires pour détecter, prendre en charge et suivre les patients par une équipe pluridisciplinaire avec une grande expertise et un véritable savoir-faire.   

Nous avons développé une expertise particulière dans le suivi des problèmes nutritionnels des patients porteurs d’une maladie du pancréas, et de l’œsophage, pour lesquels l’hôpital Erasme est centre expert, grâce à notre équipe dédiée et à nos technologies de pointe.  

Le centre agréé pour la nutrition parentérale dispose d’une équipe pluridisciplinaire qui travaille en étroite collaboration pour assurer une prise en charge optimale des patients nécessitant une nutrition parentérale au long cours suite à des maladies intestinales bénignes ou cancéreuses. 

L’hôpital Erasme est un lieu de choix pour les patients à la recherche de soins de haute qualité pour le suivi de maladies qui nécessitent une prise en charge nutritionnelle spécialisée de longue durée. 

Nos spécialistes

Publications

Lien vers Array

Risque de dénutrition et dénutrition avérée : actualisation des critères de diagnostic.

  • Preiser JC, Farine S.

  • Rev Med Brux 2022;43(1):7-11.